mardi 30 août 2016

Patriotisme, religion, débats identitaires : ce que l’Equipe de France à l’Euro a changé. Ce qu’elle nous enseigne. (2e partie)

2/2 : Benzema contre Giroud, le racisme inversé


FABLES DU FOOTBALL

Enquête

Si l’Equipe de France n’a pas gagné l’Euro 2016, elle est arrivée en finale, prouesse inédite en 10 ans. Au-delà de la performance sportive, les Bleus ont réussi à gagner le cœur du public. La situation a changé depuis le fiasco de la Coupe du Monde 2010 à Knysna, apogée du foot-racaille. Ce renouveau a plusieurs facettes. 
2e partie

Olivier Giroud célèbre le 1er but contre l’Islande, les doigts pointés vers le ciel, avec Antoine Griezmann

 

L’affaire Benzema : accuser la société plutôt que se remettre en cause

 

Beaucoup de personnes d’origine maghrébine, par affinité communautaire, n’ont pas soutenu les Bleus pendant l’Euro, comme le montre cet article du Monde. « J’ai l’impression qu’il y a plus de détracteurs de l’équipe de France, comme si les reproches sur le style de jeu masquaient la rancœur de ne pas y voir les nôtres. » lance, comme un aveu, le président d’un club de futsal. « Ma génération est déçue qu’il n’y ait pas de reubeus des quartiers, des mecs qui nous ressemblent » affirme sans ambages un responsable associatif. Benzema et Ben Arfa sont absents. « Il manque aux yeux de beaucoup ces deux joueurs qui leur ressemblent » s’apitoie la journaliste du Monde. Pourtant il y a un franco-marocain, Adil Rami : n’est-il pas assez maghrébin pour qu’ils s’identifient à lui ? Pas assez « banlieues », pas religieux, trop coquet? (pour l’anecdote, le défenseur, ancien employé de la ville de Fréjus, a reçu le soutien de la municipalité actuelle FN !).
La victimisation bat son plein : « On ne veut pas de rebeus en Equipe de France ». Des banlieusards évoquent « l’acharnement médiatique » dont est victime Benzema. Le chantage contre son coéquipier Mathieu Valbuena, qui plus est pendant un rassemblement des Bleus, est passé sous silence. La victime de Benzema n’a pas été sélectionnée pour l’Euro. Double peine pour l’ex meneur de jeu de l’Equipe de France, très performant en sélection : mais Valbuena, par respect pour les Bleus, s’interdit de faire des lamentations publiques pendant l’Euro. Pourtant, ce n’est pas lui qui suscite la compassion : « Il y a une identification aux joueurs exclus », donc à Benzema l’instigateur.
Après les incendies allumés par Cantona, qui insinue que Deschamps, au nom trop français, est raciste, et par Debbouze, déçu par l’absence de « nos représentants », Benzema prend la confiance et dénonce « la partie raciste de la France ». Il y a de l’indécence à qualifier ainsi une France qui a adulé Zinedine Zidane, d’origine algérienne, jusqu’à justifier son coup de tête en finale de 2006. Beau prétexte pour se dédouaner de sa responsabilité. Il n’est pas suivi. Les joueurs sélectionnés à l’Euro prennent mal ces déclarations qui créent la polémique autour de l’Equipe de France en pleine préparation. Benzema se fait même reprendre par le président de SOS Racisme.
Cette fausse accusation de racisme est un racisme inversé. Le concurrent au poste de Benzema, Olivier Giroud, en fait les frais. 

 

Giroud et le racisme anti-Blanc

 

« Il y a les pro-Karim et les pro-Giroud » résumait Olivier Giroud dans L’Equipe, afin d’expliquer la haine que lui vouait une partie du public, malgré ses très bonnes statistiques en Bleus. En l’absence de Benzema, Giroud a récupéré la place de titulaire en pointe de l’attaque.

L’opposition Benzema/Giroud est entretenue depuis plusieurs années par l’entourage de Benzema. L’agent de Benzema, Karim Djaziri, prend à partie, parfois physiquement, les journalistes pas assez laudateurs vis-à-vis de son poulain. Daniel Riolo racontait que dès qu’il parlait de Benzema, Djaziri embrayait sur Giroud : « Il m’a demandé : « Mais qu’est-ce que tu lui trouves à Olivier Giroud ? Où est le problème ? » « Vous et votre Giroud » ». « Quand tu émets un avis contradictoire, on te renvoie à Giroud, le « Blanc ». Mais peut-on critiquer Benzema sans être facho ? Je ne veux pas raccourcir à ce point le débat, mais nous sommes là dans l’expression d‘un communautarisme galopant. »

L’opposition Giroud Benzema rappelle l’opposition Gourcuff Ribéry. Bien que leurs profils fussent complémentaires, sur le terrain, Benzema boycottait Giroud, comme Ribéry boycottait Gourcuff. Ce refus de jouer digne des cours de récré résulte d’une jalousie. Giroud, comme Gourcuff hier, est beau, s’exprime bien, a fait des études, n’écoute pas de rap, ne représente pas la France des quartiers mais sa région dont il est fier : détonnant par rapport au milieu du football. L’exclusion de Benzema, dont les performances médiocres en Equipe de France n’avaient pas suffi à le mettre sur le banc, est la chance pour Giroud de faire ses preuves.  

Giroud, bouc-émissaire des pro-Benzema, subit des avanies

Avant l’Euro 2016, le Giroud bashing bat son plein. Le ressentiment est fort contre le joueur qui remplace Benzema. La « France » qui siffle Giroud ressemble à la « France » qui sifflait « La Marseillaise ». Les humoristes du Jamel Comedy Club se paient le joueur. Les rappeurs l’insultent. Les réseaux sociaux le vannent. Une page Facebook appelant à ce qu’il se blesse avant l’Euro réunit jusqu’à 150 000 personnes. L’animosité envers Giroud n’est pas de l’ordre du sportif. Il est coupable d’un « délit de pâle gueule », comme les journalistes sportifs le constatent : « Ce qui embête certains, c’est que c’est le Céfran. » Trop Gaulois. Trop Blanc.



Le harcèlement de Gourcuff se faisait à l’intérieur d’une équipe ; pour Giroud, il vient de l’extérieur. Les supporteurs de Benzema sont impuissants à influencer les choix de Deschamps. Alors, pendant la préparation, ils lui réservent un traitement spécial, à lui et à lui seul, afin de le faire craquer. Il est hué dans les stades. A la sortie de l’hôtel, aux entraînements, aux séances de dédicaces, il est pris à partie. Un enfant se présente devant lui avec la pancarte « Giroud blesse toi stp ». Giroud, habitué des sifflets des publics adverses en tant que joueur phare de son équipe, a un gros mental. Mais il ne comprend pas ces sifflets, quolibets et insultes venus de son propre camp, d’autant qu’il sort d’une série exceptionnelle de 8 buts en 8 matchs. Ce solide gaillard, pas insensible à se savoir aimé, se retrouve au bord des larmes, pendant l’hymne ou dans la zone mixte face aux journalistes, dans un Euro qu’il prend à cœur plus que les autres. D’ordinaire léger, positif, insouciant, il apparaît grave et fermé, même en célébrant ses buts. Quand un sondage le place parmi les joueurs préférés des Français, le Savoyard s’étonne de se savoir, en fait, aimé. La France des quartiers qui le déteste bruyamment n’est pas représentative du pays.




Ce Twitto commentateur sportif aux 20 000 followers a publié ces deux tweets la même journée. Depuis, il a supprimé… le 1er tweet. Involontairement, ils constituent une illustration de l’inversion accusatoire, qui cache un racisme anti-Blanc. A l’époque, Giroud n’avait pas fait son coming out catho télévisuel, mais le twitto associe le fait d’être catholique à la culture française qu'aiment les Français.

Le discours victimaire des coupables

L’affaire Benzema aide à comprendre le mécanisme du racisme antiblanc : quand Benzema explique sa non-sélection par le racisme, il condamne implicitement le joueur qui a pris sa place et qui serait illégitime. Benzema n’est pas là car arabe, donc Giroud est là car blanc. Une accusation miroir. Pour eux, Giroud incarne avant tout la France profonde et celle des « boloss ». Un usurpateur : il n’est pas bien vu dans ces milieux que l’attaquant vedette soit un Français « jambon-beurre ». Une faute de goût. On comprend l’insistance d’Olivier Giroud à se dire issu de la classe moyenne, et ni de famille aisée, ni « bourge ». L’étiquette de jeune « favorisé » est difficile à porter.

Gourcuff fut perçu par ses collègues de la même manière. Dans une interview surréaliste aux Inrocks, Nicolas Anelka se plaint de la sympathie à l’encontre de celui qu’ils ont eux-mêmes ostracisé : « On a vu le vrai visage de la France. Dans les moments difficiles, on voit ce que les gens pensent vraiment. On disait "Ribéry a frappé Gourcuff. Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman". C’est parti trop loin. Quand on ne gagne pas, en France, on parle toute de suite des religions, des couleurs…. » Après avoir mis en accusation la France, il met en cause leur coéquipier qui la représente mieux qu’eux. Le coéquipier qu’ils ont traité comme un (sous) chien. Par l’inversion accusatoire, ces joueurs conjuguent dégoût vis-à-vis de la France et préférence confessionnelle assumée. Abidal, autre taulier de Knysna, dans un portrait complaisant pour Libération, se lâche : « Pourquoi on ne met jamais dans le même panier Ribéry et Gourcuff ? Pourquoi on parle de cette histoire à des mecs comme Benzema et Nasri alors qu’ils n’étaient même pas là ? Je pense savoir pourquoi mais je préfère ne rien dire. Je ne laisserai jamais tomber des mecs comme Anelka ou Ribéry, ce sont mes frangins. » Le journaliste de Libération admire : « La fraternité d’Abidal envers des gars comme Ribéry, Anelka ou Benzema n’est pas le simple fruit du hasard. Ils ont les mêmes codes, la même culture et ils se sont construits dans le même environnement. » Ribéry, Anelka ou Benzema sont frères, de la même Oumma. Gourcuff n’est pas le frère. Giroud n’est pas le frère.

Ni Gourcuff ni Giroud n’ont essayé de se victimiser. Ils n’ont ni cherché, ni même compris, l’inimitié qu’ils ont reçue. Ils ont subi les conséquences du discours qui fait du Blanc un privilégié. Les rhétoriques communautaristes et gauchistes se rejoignent.
La France raciste ? « Finalement, cela les arrange bien d’invoquer cela » avoue anonymement un responsable du football français. Ça leur évite de questionner leur comportement : attitude vis-à-vis de leurs collègues, irrespect des sélectionneurs successifs, affaires de justice (chantage, prostituées mineures…). Ça leur évite de questionner leurs performances sportives en sélection : l’Equipe de France joue mieux sans ces joueurs individualistes. Les trois convertis à l’islam ne chantaient pas la Marseillaise, Benzema non plus. Pendant ce temps, Giroud parle ainsi de l’hymne français : « J’ai appris l'hymne par cœur avec ma grand-mère quand j'étais gamin. Elle s'appelle Antonia, d'origine italienne. Je n'avais pas dix ans et elle tenait absolument à ce que je maîtrise à la perfection toutes les paroles et surtout le sens de chaque phrase. Cela fait partie des valeurs qu'on m'a inculquées et qui ont un sens aujourd'hui. » Quel patriote ne se sentirait pas plus proche de Giroud, qui de plus cite De Gaulle comme son personnage historique de référence ?

Après son doublé contre l’Ecosse, Giroud, pour répondre aux sifflets, embrasse le maillot

 

Quand Olivier Giroud s’ouvre sur sa foi chrétienne

 

Confesser Jésus publiquement

Dans une vidéo de la Fédération Française de Football, Olivier Giroud décrit son quotidien à l’Euro. Il dévoile ses activités : « De temps en temps, je passe un petit moment avec Jésus », dit-il en ouvrant un livre de spiritualité quotidienne. Une profession de foi chrétienne inattendue et inédite. Malgré une pudeur perceptible, le joueur choisit de parler de sa foi. Il n’est pas évident de se déclarer chrétien. Moins facile que pour un musulman, qui fera l’objet d’un soutien communautaire, quel que soit par ailleurs son comportement. Pour le joueur musulman (Nasri, Benzema, Özil…), il est banal d’exhiber son appartenance religieuse sur les réseaux sociaux (souhaiter bon aïd et bon ramadan aux musulmans, se photographier à la Mecque etc.), sans se soucier de mode de vie pieux ou exemplaire.
Le témoignage d’Olivier Giroud a fait ricaner, notamment chez les journalistes : évoquer le nom de Jésus publiquement est incongru. Beaucoup de musulmans se sont lamentés de cet affichage chrétien. Mais l’attaquant s’est aussi attiré des sympathies nouvelles, notamment chez les Noirs chrétiens (ce sont très majoritairement les jeunes d’origine maghrébine et africaine qui insultent Giroud sur les réseaux sociaux) et chez les Chrétiens d’Orient, qui n’imaginaient pas forcément un Français de souche parler de sa foi. Pour ces derniers, persécutés pour leur appartenance religieuse, le témoignage public de la foi chrétienne est un signe de réconfort et de solidarité.

Affirmation identitaire, fierté chrétienne et démarche spirituelle

De manière visionnaire, nous avions écrit un article sur le phénomène de ces footballeurs français affichant de plus en plus leur foi catholique. En actualisant avec les footballeurs présents à l’Euro, le constat dressé dans cet article reste valable. Outre les tatouages religieux déjà évoqués de Giroud, Cabaye, Griezmann, l’Alsacien Morgan Schneiderlin arbore une grande croix au mollet gauche, son seul tatouage. L’attaquant André-Pierre Gignac ne cache pas sa foi, et confie, à l’instar de Giroud, avoir la Bible comme livre préféré.
Certains lecteurs ont injustement réduit ce phénomène à de la superstition. Or, il y a une vraie démarche chez certains de ces footballeurs. Elle s’accomplit aussi de manière discrète. Pendant l’Euro, dans le village de Clairefontaine, le seul endroit où il est possible de croiser des joueurs de l’Equipe de France est l’église : « Le directeur de Clairefontaine m’a appelé l’autre jour, raconte le maire, et il m’a dit : “Il y a des joueurs qui voudraient se recueillir.” Alors j’ai fait ouvrir l’église deux heures, et certains joueurs sont venus prier incognito. » Le curé explique « avoir laissé une clé » au staff des Bleus pour qu’ils puissent venir à leur guise. Cette affirmation catholique de nombreux footballeurs de souche, paradoxale dans une population française où l’importance de la religion décline, est difficile à expliquer. Comme facteurs, on peut pointer un héritage familial qui a su transmettre la foi, peut-être d’ailleurs d’origine étrangère (italienne, portugaise…), le besoin d’affirmation visible face à la montée de l’islam (pour ne pas s’assimiler à l’envers comme Ribéry), l’influence de grands joueurs chrétiens. Enfin, l’attachement religieux se fait dans la continuité de l’enracinement local plus revendiqué (Savoyard, Nordiste, Mâconnais, Alsacien etc.). Une tendance annonciatrice d’évolutions de la société française confrontée à l’affirmation de l’islam ?
Ce phénomène ne doit pas être réduit à un affichage communautaire. Ces joueurs sont soumis aux mêmes tentations du milieu du football. Ils ne prétendent pas être parfaits et ne sont pas tous au même niveau de pratique. Mais on peut identifier clairement l’impact positif du christianisme sur l’Equipe de France. Il se voit d’abord dans la relation apaisée avec la France, alors que beaucoup de joueurs musulmans, comme vu plus haut, exprimaient du ressentiment et du malaise par rapport à leur pays. Ensuite, dans l’attitude saine vis-à-vis des coéquipiers, l’absence de coups bas, d’insultes aux sélectionneurs, une atmosphère que ne connaissait plus l’Equipe de France des dernières années. Enfin, dans la valeur du pardon, comme possibilité d’une rédemption. Après la révélation de frasques, quand beaucoup de joueurs musulmans se braquent, en accusant les médias et l’opinion publique, des joueurs catholiques assument leurs erreurs, présentent leurs excuses pour leurs fautes et ne bronchent pas devant une punition. Par exemple, le journal Le Monde en réfère à cette repentance catholique pour expliquer pourquoi Antoine Griezmann, après une virée nocturne fautive avec les Espoirs à 21 ans, a accepté sans contestation la lourde peine qui lui était infligée (un an de suspension, sanction pour l’exemple), pour revenir plus fort et plus mature en sélection. 

Un site communautariste musulman a réalisé ce montage, opposant Giroud le chrétien à l’islamité de Benzema. Avec sa surprenante profession de foi, Giroud prononce encore plus le clivage qui l’oppose à Benzema et qui le fait détester par beaucoup : blanc et croyant -catholique
Le secours de la foi a aidé Olivier Giroud à dépasser l’animosité dont il faisait l’objet. Parler de son attachement au christianisme l’a sans doute fait davantage détester par ses détracteurs, tant il assume sa différence, y compris religieuse, par rapport à ce que représente Benzema, et renforce implicitement son image de « bon Français ». Mais la prière lui a permis de tenir mentalement dans un contexte où il savait qu’aucune contre-performance ne lui serait pardonnée. Le psaume 23, « Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien », tatoué en latin sur son bras droit, résonne comme une promesse. Et Giroud s’en est sorti. Il a fait taire les siffleurs, devenus honteux et isolés. Avec de belles performances tout au long de l’Euro, il a été récompensé du soulier de bronze, comme 3e joueur le plus décisif du tournoi. Sa relation technique et sa complicité évidente avec Antoine Griezmann font du duo la plus belle paire offensive d’Europe.

Griezmann et Giroud, félicités par leur équipementier Puma pour leur Euro


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A l’avenir, un retour de Benzema en Bleus serait catastrophique, comme lorsque Laurent Blanc a voulu reprendre les leaders négatifs dans la sélection (qui se sont effectivement à nouveau comportés comme des leaders négatifs). Mais cette hypothèse est peu probable. Deschamps a mal pris la polémique alimentée par le joueur du Real, lui dont la maison a été taguée du mot « raciste ». L’Euro a démontré que l’absence de Benzema bénéficie sportivement au groupe, tout en l’allégeant d’un élément toxique. Après que Benzema a insulté la majorité des Français ne souhaitant pas son retour, l’opinion publique lui sera plus défavorable que jamais.
En se laissant influencer par un entourage douteux, Benzema a fait les mauvais choix et s’est enferré dans le déni. Une attitude qui ne lui rend pas service, et que le groupe France, assaini, ne veut plus voir.


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Ces tendances nouvelles dans le football montre qu’il n’y a pas de mouvement inéluctable vers la montée de l’individualisme, « racaillisation », islamisation, disparition des joueurs blancs… Ces évolutions semblaient irrésistibles hier, mais elles ont connu leur développement contraire. 

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